elie ◁ the distance is only physical

Citation :

- FORMULAIRE DE PRESENTATION -


image: nightinnantes@tumblr

NOM, PRENOM: Wilshires, Elisabet. Un patronyme typiquement américain mais détestant son prénom, elle se fait appeler Eli de tous. ÂGE, DATE/LIEU DE NAISSANCE: Elle est née le 12 janvier 1978 à Brighton, en Angleterre, d'où elle a déménagé lorsqu'elle avait dix ans, avec sa famille, son père étant muté à Mérida. A sa majorité, elle a fait le tour du monde, en prenant une année sabbatique mais depuis, elle n'a plus jamais bougé de Mérida, qu'elle considère comme sa ville natale. METIER: Danseuse dans un bar en soirée. GROUPE: Victims. STATUT: Célibataire mais en phase de se remettre avec son ex-fiancé. TRAITS DE CARACTERE: Lunaire, impatiente, maladroite, rusée, attachante, peu confiante, incapable de faire confiance aux hommes, blessée, influençable, casanière.

♆ YOU GOT HEAVENLY EYES
obligatoire

- Êtes-vous conscient(e) du taux de criminalité au Mexique ? Faîtes-vous partie de ces semeurs de trouble ou connaissez-vous quelqu'un qui en fait partie ou en a déjà fait partie dans sa vie ? Evidemment, je suis au courant de tous les événements qui attirent les médias internationaux et qui perturbent le quotidien des mexicains… Pour tout vous avouer, mon père était le chef d’un petit gang de Mérida mais à sa mort, le gang disparut complètement et ce n’est pas plus mal. J’ai toujours été contre cette violence dans les rues et je sais que, à mon plus grand regret, elle ne cesse d’augmenter. J’ai parfois l’impression d’être au milieu de ces gangs puisque mon ex-fiancé et moi nous sommes séparés à cause du gang auquel il appartenait. Je n’étais pas d’accord avec ces pratiques et j’ai préféré m’éloigner de tout cela avant qu’il ne soit trop tard. Quand j’étais enfant, mon père passait ses nuits à l’extérieur, dans les ruelles sombres du pays, et je ne passais pas une nuit sans m’inquiéter. Honnêtement, sans extrapoler, ces gangs ont détruit ma vie. J’ai vécu sans père et j’ai l’impression qu’à chaque fois que ma vie prend un tournant, ces gangs viennent m’ôter mon bonheur. Alors oui, plus que quiconque, je suis consciente de ce qui se déroule à l’extérieur et contrairement à la plupart des gens, je ne ferme pas les yeux sur ces événements et je fais tout mon possible pour déconseiller ces gangs aux jeunes, qui sont les premiers recrus de ces maudits gangs.
- Avez-vous déjà été victime d'un événement d'origine criminelle qui s'est déroulé ici ? Etant très proche de membres de gangs, je n’ai jamais été victime de quoi que ce soit. Tout le monde me connaît ici et même si la ville est plutôt grande et accueille une population plutôt généreuse, le moindre étranger est remarqué. Chacun connaît les fréquentations de son voisin et les rumeurs se propagent très vite. Cependant, ma sœur cadette a été victime d’un braquage, lorsqu’elle travaillait dans une banque, il y a quelques années, ce qui ne l’a pas empêchée, depuis, de rejoindre un gang à son tour…
- Quelle(s) explication(s) pouvez-vous donner à cette hausse de la criminalité ? Est-ce le système mexicain qui incite sa population à braver les interdits ? C’est très simple. A l’heure actuelle, le Mexique est fortement touché par le chômage. Le peu de personnes qui détiennent un emploi gagnent leur vie juste comme il faut et n’ont pas de quoi aider les autres. Ainsi, les chômeurs préfèrent souvent les solutions de facilité et rejoignent des gangs ou participent à quelques trafics illégaux, qui leur rapportent énormément d’argent. De cette manière, ils gagnent bien plus qu’un médecin, même s’ils doivent courir un certain danger.

♌ A THOUSAND HIGHS
facultatif

Dans cette partie, vous devrez dresser une liste des caractéristiques de votre personnage. Vous pourrez parler de ses goûts, de ses habitudes, de ses particularités... Ce champs est plutôt libre donc laissez libre cours à votre imagination !

♈ ALWAYS IN MISSION

PSEUDO/PRENOM: Everest, mais appelez-moi Floriane. ÂGE/SEXE: Je t'en pose des questions, moi ? AVATAR: Rachel McAdams. SCENARIO OU PERSONNAGE CREE: Personnage créé. COMMENTAIRES/APPRECIATIONS: On va gérer, c'est moi qui vous le dit, mes poulets !

credits: nightinnantes

Je t’attends. Comme tous les autres soirs. J’ai l’espoir que, dans un bruit sourd, tu passeras la porte d’entrée. Tu l’ouvriras avec douceur, un sourire relevant légèrement les commissures de tes lèvres acidulées. J’ai l’espoir que tu jettes ton sac sur le canapé au cuir usé, usé par le temps. Puis que tu viennes enlacer tes bras autour de ma nuque. Je tourne ma bague de fiançailles autour de mon annulaire, peut-être par nervosité. Je la tourne et la retourne. Sens horaire puis sens inverse. Sans cesser de la tourner. Souviens-toi. Tu me l’avais offerte une belle matinée de mai, rafraîchie par une rosée délicate et généreuse. Assis autour d’un thé et de quelques pâtisseries orientales, tu me l’avais offerte. Sans un mot. Rien que ton regard attendri et plein de promesses. J’y ai cru. Naïve. On n’avait pas échangé un mot de plus. La bague parlait pour nous. Elle était constituée d’un cercle épais en argent oxydé, sur lequel une pierre bleu turquoise était fixée. Je l’aimais. Je l’adorais. Elle était le symbole de notre amour, l’emblème de notre passion. J’y croyais aussi fort que je t’aimais. Sincèrement. J’aimerais pouvoir te dire que mes sentiments n’existent plus. A vrai dire, ils ne l’ont jamais été. J’aimerais pouvoir te l’assurer, d’une voix forte et confiante, mon regard plongé dans le tien. J’aimerais pouvoir te dire que durant toutes ces années de souffrance, je ne t’aimais pas. Pas plus que tu ne m’aimais. Notre amour est un papillon. Ses ailes sont d’un ivoire rare et précieux. Il est somptueux et attire les regards. Ses ailes battent au rythme de son cœur, de ses pulsions. Mais plus l’on s’approche, plus l’on remarque son corps velu et noir, contrastant avec sa beauté superficielle et extérieure. Notre amour était moche à l’intérieur. Et on le savait.
Mes pas s’alignent et inconsciemment, je me dirige vers la salle de bains. J’ai trop bu. Mon corps oscille d’un côté à l’autre. Et tu n’es même pas là pour voir les ravages de ton absence. Tu n’es plus là. Je m’approche, non sans ramper, de la cuvette des toilettes, à laquelle je m’accoude. Je ferme les yeux, peut-être pour goûter à ton absence. Si tu savais à quel point j’aimerais t’oublier. Comme ça, en un claquement de doigts. Je tourne ma bague encore un peu, avant de l’ôter et de la jeter violemment dans les toilettes. Même de quelques mètres, je vois encore la pierre d’un bleu turquoise se transformer en un bleu marine et fondre dans l’eau. Je tire la chasse. Désormais, je ne vois plus que la pierre qui se noie dans ces eaux troubles et agitées. Un amour noyé.